top of page

Pass Route des Ducs de Bourgogne

Gardez votre ticket de visite d’un site de la Route des Ducs de Bourgogne !

Vous pourrez le présenter dans un autre site de la Route des Ducs de Bourgogne et bénéficier ainsi d’un tarif réduit.

(Sauf Maulnes )

Les Ducs de Bourgogne

Les quatre Ducs Valois comptèrent parmi les Princes les plus puissants dans l’Occident de la fin du Moyen Age. Conquêtes et alliances matrimoniales les mirent à la tête de vastes et riches domaines en Flandre et aux Pays-Bas. Ils devinrent de véritables concurrents du Roi de France quand ce dernier lutta contre les Anglais… Cette grande construction politique donna naissance à un foyer culturel et artistique des plus fascinants. Beaucoup de luxe entourait des fêtes mémorables. Ils multiplièrent également les constructions de résidences et les fondations religieuses, dans le but de symboliser leur puissance.

Philippe le Hardi
Jean Sans Peur
Philippe le Bon
Charles le Téméraire

Philippe le Hardi (1364-1404)

Il fut le premier des quatre Ducs de Valois. Il se maria, en 1369, avec Marguerite de Flandre, inaugurant une politique matrimoniale permettant l’agrandissement du Duché. Avec le mariage de ses enfants, il conclut de nombreuses alliances, notamment en Bavière. Dès la Paix de Tournai (1385) avec les villes flamandes, il veilla aux intérêts des villes drapantes. Dans son Duché, il réforma le parlement, la cour des comptes et les états généraux qu’il tenait souvent à Beaune. Mais il eut du mal à boucler son budget et il légua à son fils, Jean Sans Peur, des caisses vides.

Jean-sans-Peur (1404-1419)

Très démagogue, Jean Sans Peur avait aussi un goût pour la saine gestion administrative et les réformes. La construction de son état progressa sûrement. Il annexa plusieurs villes dont Besançon, Tonnerre et aussi la Picardie. En 1407, craignant qu’il ne prenne trop de pouvoir à la cour, il fit assassiner le Duc d’Orléans. Ce dernier fut remplacé par Bernard VII d’Armagnac. C'était le début de la grande rivalité entre les Bourguignons et les Armagnac, et au-delà, entre ceux qui étaient pour l’Angleterre et ceux qui étaient pour la France. Les hommes de main des Armagnac, en retour, assassinèrent Jean Sans Peur en 1419.

Philippe le Bon (1419-1467)

A la mort de son père, il décida de maintenir l’alliance avec les Anglais. Territorialement, il augmenta encore ses possessions avec, entre autres, les comtés de Namur, Hainaut, Hollande, Zélande… Il devint le plus puissant et le plus riche des princes de la Chrétienté. La Bourgogne était au faîte de sa puissance. Il fut également l’homme qui livra Jeanne d’Arc aux Anglais en 1430. Grand amateur d’art, il s’entoura des plus grands peintres (Van Eyck, Van der Weyden…) et sculpteurs (Jean de la Huerta…).

Charles le Téméraire (1467-1477)

Son premier soin fut d’avoir une armée permanente constituée de mercenaires, pour enfin parvenir à conquérir la rive gauche du Rhin. Il acheta l’Alsace et le pays de Brisgau. Se considérant souverain de droit divin, il n’eut de cesse de défier le Roi de France. Mais il commença à cumuler les échecs. En 1477, il envahit la Lorraine et assiégea Nancy. Il y trouva la mort. A cette date, Louis XI, Roi de France, annexa la partie française du Duché de Bourgogne au domaine royal. Le reste fut conservé par Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire et épouse de Maximilien de Habsbourg. Son petit fils, Charles Quint, reprit la lutte contre le Roi de France, mais renonça à la Bourgogne par la Paix de Cambrai (1529) puis le Traité de Crépy (1544).

bottom of page